Voilà près d’un an que les discussions se poursuivent pour la définition d’une nouvelle politique salariale de branche.
La revendication patronale consiste à distinguer le calcul de la prime d’ancienneté du barème des salaires minima. Une proposition qui engendre la méfiance du côté des salariés et des organisations syndicales, chacun craignant de voir geler le montant de la prime.
Le 24 avril dernier, les patrons ont proposé un relèvement de tous les minima et une garantie d’évolution de la prime. En y regardant de plus près, la CFDT montre que cette garantie obéit à des exigences. Rien n’est donc véritablement assuré.
La vigilance des négociateurs s’aiguise et la prochaine réunion de discussion sur le sujet, prévue en juin, devra permettre de trouver une solution car la négociation risque l’enlisement. La FCE va y mettre toute son énergie et fera des propositions pour débloquer la situation.