Depuis plus de deux ans, les salariés de Duralex s’investissent totalement dans leur entreprise pour faire face à la crise énergétique et à la hausse du prix de l’énergie, accentuée par la guerre en Ukraine. Malheureusement, et ce malgré le travail de chacun, la situation s’est dégradée sur l’année 2023, avec des nouvelles difficultés liées à l’inflation et une forte concurrence commerciale. Alors que la réindustrialisation de la France est une priorité du président français et de son gouvernement, il est urgent de passer de la parole aux actes afin de défendre et de sauvegarder notre industrie, et le savoir-faire des salariés. C’est dans cet état d’esprit, et dans un souci d’être toujours au plus près de ses adhérents et de ses militants, que la Fédération a mis en place un cahier revendicatif, construit autour de rencontres avec tous les acteurs de la CFDT (syndicat, section, Confédération, URI), dans le but de dresser un fil conducteur unique et identique qui puisse répondre aux questions et aux inquiétudes des militants. Un échange avec Syndex (expert CSE chez Duralex) sur la situation a également été organisé, ainsi qu’une rencontre avec le cabinet du ministère de l’Industrie. Devant l’urgence de la situation, les acteurs CFDT se sont mobilisés pour mettre en place toutes ces actions dans la semaine. Action, réaction étant l’une des devises de notre Fédération.

Il est important de comprendre que, si rien n’est fait, ce redressement judiciaire risque de se transformer en liquidation judiciaire. Cette entreprise emblématique du secteur verrier, créée en 1945, risque de disparaître, et avec elle le savoir-faire des verriers de la Chapelle-Saint-Mesmin, usine historique. La CFDT ne peut l’accepter !

L’objectif pour la FCE-CFDT est d’absorber ce point de chauffe afin de trouver des solutions pérennes pour protéger l’emploi des salariés et sauver Duralex, fleuron de l’art de la table, en France… et dans le monde entier !