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Comité national de branche

Mise en œuvre de l’accord du 4 juillet, politique salariale, développement, négociations étaient à l'ordre du jour du CNB des 24 et 25 juin 2003.

Mise en œuvre de l’accord du 4 juillet, politique salariale, développement, négociations étaient à l’ordre du jour du CNB des 24 et 25 juin 2003.

A l’approche du premier anniversaire de la signature de l’accord sur la sécurité, le bilan de sa mise en œuvre reste maigre. Seules Sanofi Chimie, Solvay Tavaux ou Hydro Agri ont ouvert des négociations. Ailleurs, la seule avancée constatée est la réalisation du « document unique » soumis pour la forme aux CHSCT, sans véritable implication des élus dans son élaboration. Les grosses entreprises considèrent être à la hauteur en matière de sécurité, tandis que les TPE/PME attendent de se réapproprier leur travail !

Un état des lieux de l’enquête salaires a été réalisé. Dix-neuf branches territoriales ont participé et 75 enquêtes sont remontées. Les derniers retours sont attendus cet été pour analyser les résultats globaux. Une information détaillée sera effectuée en vue des négociations de fin d’année. L’enquête révèle déjà que les éléments salariaux de la convention collective étaient méconnus. Une appropriation par les équipes est donc nécessaire.

Le CNB a poursuivi sa réflexion sur la prise en charge de la politique de développement et syndicalisation, et son rôle en la matière. Il ressort des débats : la nécessité d’améliorer l’information et la communication autour des actions de l’organisation, tant en interne qu’à l’externe, de partager les expériences des équipes qui réussissent, de replacer l’adhérent au cœur de l’organisation.

Les négociations en cours sur le travail de nuit et la santé au travail ont clôturé ces deux jours. Les membres du CNB ont travaillé sur les derniers textes proposés par l’UIC en vue de la paritaire du 2 juillet. Sur la santé au travail, l’analyse met en évidence les quelques avancées du texte suite aux contre-propositions communes de la CFDT, la CFTC et la CGC. Toutefois des manques demeurent sur les modalités de repérage des postes à risques dans la branche et les moyens accordés aux CHSCT. Sur le travail de nuit, la situation est critique. Quatre fédérations patronales se sont désengagées de certains articles de l’accord. Si un tel accord était signé, une convention collective à plusieurs vitesses serait entérinée : environ 30 % des salariés de la branche ne seraient pas concernés par ces articles. L’avenir du dialogue social avec l’UIC et de la convention collective est ainsi posé.

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