Le 28 avril, ce sera la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail.
Une occasion supplémentaire d’aborder le sujet dans nos entreprises et dans nos branches, mais aussi de faire de la prévention des accidents et maladies professionnels dans le monde entier.
En 1996, les organisations syndicales avaient décidé de créer la journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés au travail. L’objectif était de mettre en lumière la nécessité de prévention des accidents au travail car nul ne devrait perdre la vie en travaillant ! L’Organisation internationale du Travail (OIT) s’est inscrite dans cette démarche depuis 2003 en élargissant la thématique à l’ensemble des questions de santé au travail. À cette occasion la journée a donc été renommée en journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail.
En juin 2022, la Conférence internationale du travail a inclus le concept d’environnement de travail sûr et salubre parmi les droits et principes fondamentaux de l’OIT. Celle-ci s’appuie sur le tripartisme (gouvernements, employeurs, travailleurs/travailleuses) et le dialogue social pour que tous les travailleurs puissent bénéficier de ces droits fondamentaux, afin de garantir à tous un travail décent. Et pour un travail décent, la santé et la sécurité sont indispensables !
Chaque année, plus de 2,78 millions de décès sont liés aux accidents du travail ou aux maladies professionnelles, et environ 374 millions accidents du travail non mortels entraînent un arrêt de travail.
L’OIT reconnaît la responsabilité partagée des employeurs et des gouvernements car cela n’est pas une fatalité, la prévention est possible. Elle les encourage donc à promouvoir une culture préventive de sécurité et de santé afin de respecter leurs obligations et leurs responsabilités en matière de prévention des décès, des blessures et des maladies survenant sur le lieu de travail.
Et rappelons-le, l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Le dialogue social et le dialogue professionnel sont les moyens privilégiés pour traiter ces sujets en impliquant l’ensemble des acteurs dans l’entreprise : salariés, représentants du personnel et employeurs.
Pour la FCE-CFDT, cette journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail est l’occasion de sensibiliser et d’agir en faveur d’un environnement de travail sûr et salubre en France et dans le monde mais aussi de prévenir les maladies et accidents professionnels dans nos entreprises et dans nos branches.
