La négociation « mutuelle santé » pour les salariés de Total s’est débloquée les 26 et 29 septembre. Elle s’est poursuivie les 10 et 20 octobre. Nous nous sommes rapprochés du niveau de prestations des mutuelles d’origine. Reste à obtenir des améliorations, à la marge en termes de coût global, mais appréciables pour le salarié atteint de maladie coûteuse. La gestion mutualiste est acquise : on s’oriente vers le choix de la MIP, mutuelle des industries pétrolières, par un contrat groupe.
La CFDT a acté positivement les dernières avancées obtenues. La prise en charge des Inlays (prothèses dentaires) est portée à 76 e maximum. La direction a surtout été contrainte de porter sa participation à 55 % sur la part du salaire inférieure au plafond annuel de la Sécurité sociale, en réponse à une proposition de la CFDT de mutualiser la cotisation des actifs. Nous sommes proches de trouver le compromis acceptable qui tient compte de la population active et celle des retraités, quel que soit le régime complémentaire dans l’entreprise.
Il reste encore des points sur lesquels il est possible d’avancer : notamment le principe de mutualisation de la cotisation pour les retraités, défendu par la CFDT et la CGT. Ce point est de nature à aboutir à un accord partagé par le plus grand nombre. La direction doit prendre le temps pour trouver le compromis acceptable, puisque la mise en place de la nouvelle mutuelle ne se fera pas avant le 1er avril 2004.
Pour aboutir à un bon accord, il reste à obtenir une meilleure prise en compte des bas revenus, réexaminer la situation monoparentale, corriger la surcotisation des bas revenus (côté MEAP, mutuelle d’entreprise des salariés de l’amont pétrolier) et prendre une mesure significative pour les retraités afin de réduire l’augmentation programmée de la cotisation.