Les Directions Générales d’EDF et de Gaz de France ont lancé le 22 octobre en soirée, les négociations concernant leur projet social.

Pour la FCE-CFDT, il est nécessaire de clarifier le cadre de ces négociations. Le dialogue social s’étant considérablement dégradé dans nos entreprises, il est impératif de lancer une nouvelle dynamique sociale. Pour autant, il ne saurait être question de cautionner, par ces négociations, le projet industriel et encore moins un éventuel changement du statut juridique des entreprises.

La FCE-CFDT a proposé la négociation d’un accord de méthode afin de :

– définir les thèmes de négociation et les prioriser,
– déterminer les lieux de négociation (national, régional, local,…),
– établir le calendrier des négociations.

Pour la FCE-CFDT, la priorité doit être donnée à l’emploi, la santé au travail et la protection sociale.

La FCE-CFDT a affirmé qu’elle ne se laisserait pas enfermer dans le calendrier des Directions. En d’autres termes, nous ne rentrerons pas dans une négociation marathon ayant pour butée décembre 2003 qui, dans les faits, consisterait à lier le projet industriel à la négociation sociale.

Si la FCE-CFDT est satisfaite de voir ses propositions enfin prises en compte, pour autant, elle ne signe pas de chèque en blanc. La FCE-CFDT mesurera la réelle ambition des Directions aux actes concrets qui seront posés. La FCE-CFDT demande une pause dans les réformes de structures, à la Branche Energie par exemple, et l’arrêt des externalisations, notamment dans la relève.

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