L’Institut Belleville coordonne, pour la CFDT, les programmes internationaux de formation destinés aux syndicalistes sur tous les continents. Son assemblée générale a dressé le bilan des actions réalisées ou en cours et examiné les projets en préparation : la FCE est sollicitée.
Avec le service International Europe de la confédération, l’Institut Belleville coordonne les programmes internationaux de formation destinés aux syndicalistes sur tous les continents. Ces actions de formation se réfèrent aux textes du congrès de Nantes, notamment à la déclaration intitulée « Le monde que nous voulons ». Pour la CFDT et l’Institut Belleville, il s’agit de construire un monde plus équitable et solidaire. Cela passe par le renforcement du syndicalisme libre et indépendant, acteur du développement et facteur de démocratie.
Chaque année, l’Institut Belleville tient son assemblée générale. La FCE, membre adhérent, était présente. L’examen du bilan financier a révélé que la solidarité syndicale mondiale, alimentée par les cotisations des adhérents CFDT, finance pour une large part les actions.
Un tour d’horizon a rappelé les actions réalisées et celles qui sont en cours. Pour les pays d’Afrique de l’Ouest et centrale, l’Institut a œuvré pour que les syndicalistes locaux s’impliquent dans l’application de l’accord de Cotonou. Un cycle de formation démarre pour que soient prises en charge les questions de formation professionnelle au Mali, Sénégal et Bénin. Un plan de formation a été mis en place pour les responsables syndicaux polonais de Solidarnosc. Le point a aussi été fait sur le travail réalisé en Hongrie pour l’insertion sociale des Rom (le peuple tzigane dans son ensemble) par l’intégration au marché du travail local.
L’assemblée générale a examiné les projets en préparation : séminaire de la francophonie syndicale de Libreville (Gabon) pour la promotion des femmes en Afrique ; prise en charge, en Algérie, des questions économiques et sociales en lien avec la mondialisation ; coopération entre la CFDT, le Brésil et l’Argentine sur les questions liées aux entreprises multinationales. Sur ce dernier point, la FCE est sollicitée pour être partie prenante de l’opération et prendre contact avec les militants CFDT des groupes internationaux implantés dans ces deux pays d’Amérique latine.
