Du 5 au 7 décembre, une délégation « jeunes » de la FCE-CFDT est allée à Rome pour une formation organisée par l’Institut syndical européen (ETU), centre de recherche et de formation indépendant de la Confédération européenne des Syndicats (CES), sur le thème : « La négociation collective et les jeunes ».
Cette formation, ouverte à des jeunes venant de Roumanie, de Belgique, d’Italie, d’Espagne, de Turquie, de Finlande, et de Bosnie, visait à développer une stratégie européenne commune pour la jeunesse avant les élections européennes de 2024.
Bien que les politiques publiques soient très différentes, les problèmes rencontrés par les jeunes sont similaires :
- Travail précaire : contrats de courte durée, avec accès limité à la formation et à la Sécurité sociale, travail temporaire…
- Manque d’attractivité croissant des emplois industriels : conditions de travail difficiles et perspectives incertaines.
- Emplois d’entrée dans la vie active de faible qualité.
- Erosion du pouvoir d’achat, crise du logement, risque accru de pauvreté.
- Problèmes de santé mentale croissants, provoqués notamment par la précarité de l’emploi et des situations économiques précaires.
- Nécessité d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et d’une position claire contre toute forme de discrimination et de harcèlement au travail.
Les jeunes syndicalistes reviennent avec pleins d’idées d’action à mettre en œuvre dans leurs syndicats, afin de se mobiliser davantage sur les questions sociales du travail qui les intéressent.
Pour la FCE-CFDT, les équipes syndicales doivent s’emparer de la négociation collective pour améliorer les conditions de travail des jeunes salariés, qui prennent en compte leurs difficultés.
