Des outils de prévention existent, encore faut-il que la culture santé sécurité imprègne les entreprises et que les représentants du personnel soient écoutés.

Si cette maladie fait régulièrement la « une » des médias avec des épidémies frappant les collectivités, de nombreux cas, isolés, sont le fait d’une contamination au domicile et au travail. Plus de 2000 personnes sont touchées chaque année en France, avec un taux de mortalité de 15 à 25 %.

Pour la FCE, le temps n’est pas à la polémique, ni à la recherche facile de bouc émissaire. Aujourd’hui, rien n’oppose la préservation de la santé publique et développement de l’emploi.

Une nouvelle fois, preuve est faite de la nécessité d’une totale transparence de l’information et du décloisonnement entre tous les acteurs en charge de la santé publique.

Tout doit être mis en œuvre pour connaître l’ensemble des causes et des responsabilités, qu’elles soient industrielles ou de service public.

Dans le cadre de la logique du développement durable, la responsabilité sociale et environnementale des entreprises est questionnée.

Le décret du 05/11/01 impose à tous les établissements la création d’un document relatif à l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs et du public.

Il met sous la responsabilité directe du chef d’entreprise l’obligation d’évaluer et prévenir l’ensemble des risques chimiques, physiques et biologiques. Le risque de légionellose entre dans le cadre de cette action.

La FCE demandera à ses élus délégués du personnel et CHSCT d’exiger des chefs d’entreprises une évaluation et des actions correctrices sur le risque micro biologique dans les systèmes hydrodynamiques de leurs établissements.

La FCE organise une journée d’étude CHSCT sur ce thème le 27 janvier.

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