Les élections professionnelles dans la branche des IEG ont cette particularité d’avoir lieu en même temps dans toutes les entreprises de la branche, soit près de 140 000 votants la même semaine.
A cela, il est toujours bon d’intégrer que, comme partout ailleurs, chaque entreprise doit négocier son propre protocole d’accord préélectoral, et donc fixer ses propres règles électorales, il n’y a pas de PAP de branche.
2023 était l’année de tous les dangers pour la CFDT dans cette branche. Nous ne pouvions plus continuer à enregistrer de perte d’audience, surtout aussi significative qu’en 2019, avec une perte frôlant les 2,4 points à la branche.
A l’heure où s’écrivent ces quelques lignes, nous ne connaissons toujours pas les taux définitifs de représentativité, mais, selon nos estimations, nous serions en recul de quelques dixièmes de points.
Des résultats très hétérogènes :
Nous enregistrons des belles progressions puisque la CFDT devient représentative chez GRTgaz, avec près de 13% des suffrages, et à Storengy France, l’équipe CFDT progresse de plus de 9% sortant la CFE du jeu par la même occasion, qui passe de la place de seconde OS à 7%. De non moins belles progressions sont à enregistrer sur certaines entités du nucléaire, comme l’UTO qui progresse de 15%. D’autres entités de la branche ont parcouru le chemin inverse, dont certaines jusqu’à passer sous les 10%.
Pour autant, ce sont près de 80% de nos adhérents et quasiment tous nos militants qui ont voté.
Mais force est de constater que la CFE continue son ascension fulgurante dans la branche au point de supplanter la CGT comme première OS à EDF, place détenue par cette dernière depuis 1946, un séisme dans la branche ! Une analyse plus poussée pourra être menée après la proclamation des résultats définitifs à la maille de tous les périmètres.
Nous préparons maintenant collectivement notre Rex et notre plan d’action pour 2027, persuadés qu’il n’y a pas de fatalité. L’avenir de la CFDT est dans les mains de la CFDT !
