L’équipe nationale chargée du développement s’est réunie du 14 au 16 janvier pour élaborer son plan de travail, suite au congrès d’Amnéville.
Si l’année 2003 a été consacrée à la sensibilisation aux enjeux du développement, l’objectif pour 2004 est clair : agir rapidement avec les syndicats.
Le 30 septembre 2003, l’équipe nationale chargée du développement avait fait partager à la centaine de responsables de syndicat présents, sa vision de la syndicalisation. Au-delà des incantations sur la nécessité de faire adhérer, la clé majeure du développement se trouve dans nos pratiques syndicales au quotidien : agir au sein d’un collectif, privilégier nos adhérents, aller à la rencontre des salariés, communiquer et proposer l’adhésion. Dans ce travail sur les savoir-faire fondamentaux, le rôle de la fédération est d’impulser une dynamique, concevoir des outils et des formations. Celui des syndicats et des sections, d’organiser et réaliser.
Lancer la démarche avec l’ensemble des syndicats
Les 30 et 31 mars 2004, les 27 secrétaires généraux de syndicat se retrouveront à Bierville pour débattre de leur actualité et préoccupations. La journée du 31 sera consacrée au développement. La priorité est de créer des comités d’actions développement (CAD), de réaliser le diagnostic développement du syndicat, et de choisir les sections où démarrer les interventions.
Poursuivre les expérimentations
Les contacts avec les syndicats Bretagne et Lorraine ont permis d’avancer sur le choix des sections à enjeux. Le syndicat Ile de France rentrera prochainement dans la démarche. Parallèlement, une douzaine de militants de la fédération participeront à la première formation confédérale intitulée « 200 développeurs ».
Consolider et créer les outils
Passer d’une réclamation à une revendication, accueillir les nouveaux arrivants, faire bon usage de l’institutionnel, valoriser un acquis, organiser les tournées d’atelier et de service Autant de savoir-faire qui jouent un rôle important dans la capacité de la section à faire de nouvelles adhésions. Ces apprentissages, l’équipe nationale en a dénombrés 14, seront proposés sous forme d’interventions d’environ 2 heures chacune, soit 3 séquences en une journée. Ces interventions s’articuleront autour de méthodes pratiques, d’argumentaires, de mises en situation, et de réflexion collective sur des cas réels. Le but est que chaque participant reparte avec de bons réflexes, et se sente plus à l’aise avec les adhérents et les salariés.
