Deux réunions de négociation se sont déjà tenues pour permettre aux salariés du pétrole de bénéficier de dispositions financières de mise en retraite avant 65 ans à l’instigation de l’employeur, et obtenir des contreparties en emplois et formation professionnelle.
La participation de l’Union française des industries du pétrole (Ufip), patronat de la branche, au rachat de trimestres manquants est une bonne innovation. Mais le reste est insuffisant. L’Ufip propose de remplacer chaque mise en retraite par une embauche d’un contrat à durée indéterminée (CDI), ou d’apprentissage, ou de qualification, ou d’un futur contrat de professionnalisation, ou d’éviter un licenciement économique.
La FCE-CFDT demande de fixer un pourcentage significatif d’embauches en CDI. Elle souhaite que les contrats d’apprentissage et de professionnalisation s’intègrent dans un plan de gestion prévisionnelle des emplois, qui assure des perspectives élevées d’embauches à terme. Elle revendique des actions de formation spécifiques pour les salariés âgés de plus de 50 ans, un bilan de compétences pour les quadras, et un plan de carrière couvrant a minima les 15 années qui précèdent la retraite. La prochaine réunion de négociation se tiendra le 11 février.