Ce 29 janvier, la FCE a rencontré, comme chaque année, la fédération allemande des Mines, de la chimie et de l’énergie, l’IGBCE.

Outre le traditionnel bilan de la mise en œuvre de l’accord de coopération qui nous lie depuis 1999, les échanges se sont focalisés sur la politique industrielle européenne. La récente OPA de Sanofi-Synthélabo sur le groupe Aventis n’y est pas étrangère (voir p.IV). L’opération, tentée sans concertation entre les deux groupes, ni celle des représentants des salariés, suscite de vives réactions dans nos pays respectifs.

Nos homologues allemands de l’IGBCE se sont joints à la FCE pour publier un communiqué de presse qui rappelle nos exigences communes. Ensemble, nos deux fédérations condamnent la brutalité de cette décision et les risques qu’elle représente pour l’emploi. Elles appellent à un dialogue qui implique les représentants du personnel en amont de toute décision.

Dans un deuxième temps, il s’avère nécessaire d’ouvrir une réflexion sur la constitution d’un grand groupe européen de l’industrie pharmaceutique qui préserverait la recherche et serait garant d’une politique sociale exemplaire.

Nous en sommes, hélas, bien éloignés. La bataille boursière qui s’annonce, risque fort d’être néfaste pour les deux groupes et leurs salariés.