Le 8 janvier, l’Union des industries chimiques de Haute Normandie présentait son projet « Référentiel Emploi Compétence ». Il est le fruit de deux années de travaux paritaires, dans lesquels s’est impliqué le syndicat Haute Normandie.
Pendant deux ans, le Syndicat Chimie énergie de Haute Normandie s’est impliqué dans des travaux paritaires qui, aujourd’hui, aboutissent au projet de référentiel emploi compétence. Le 8 janvier, l’Union des industries chimiques (UIC) le présentait. Il est la suite logique du contrat d’étude prospective mené en Haute Normandie. Il pointe les problèmes engendrés par le départ de la génération d’après-guerre et la perte d’expérience au sein des entreprises.
La méthode est la suivante. Compte tenu de la pyramide des âges, l’UIC recense les compétences et les savoir-faire qui sont sur le point de quitter l’entreprise. Une fois ce constat effectué, une question se pose. Comment pallier ces départs et quels sont les emplois dont l’entreprise a besoin pour assurer sa pérennité ? Pour y répondre, l’entreprise doit avoir une stratégie clairement identifiée et identifiable par tous les partenaires sociaux.
Le syndicat Haute Normandie a été partie prenante de l’élaboration du référentiel. « Les entreprises chimiques de Haute Normandie ont l’obligation d’avoir du personnel bien formé et compétent. C’est une des chances de leur survie. C’est donc en valorisant le capital humain que l’on gagnera la bataille de l’emploi. »
« Seule l’instauration d’un dialogue constructif peut aboutir à des actions concrètes. Et dans ce projet, le paritarisme prend toute son ampleur : les échanges entre partenaires sociaux débouchent sur des conclusions qui font avancer les problèmes.»
« Il s’agit maintenant de mettre en œuvre ce référentiel dans les entreprises. Pour cela, les équipes syndicales doivent se l’approprier. Il doit aussi faciliter l’implantation de la CFDT et la promotion de notre syndicalisme. Car nous devons constamment lier action revendicative et développement syndical ».
« Ce référentiel n’est qu’une étape qui devra se poursuivre et s’amplifier. C’est en identifiant ce que seront les emplois de demain, quelles sont les formations à mettre en œuvre et les compétences à acquérir, que nous pourrons maintenir et développer le tissu industriel en Haute Normandie. »
La FCE-CFDT est intervenue auprès de l’UIC pour que le projet soit présenté au niveau national et décliné dans la branche.
