Les 11 et 12 mars 2004, le Syndicat Chimie énergie Vendée Loire-Atlantique (SCEVLA) tenait son congrès. Les débats sur le rapport d’activité et sur les orientations, ont été riches. Ecoutons de nouveaux militants réagir.
« Développement durable, emploi, santé au travail, lutte contre les discriminations, et assurance-maladie, ont été les principaux thèmes débattus au congrès du SCEVLA . Sans oublier la poursuite de l’action sur le renouvellement des ressources militantes et le développement de la syndicalisation. Quelles sont tes réactions par rapport à ce congrès ? »
« Un congrès, c’est toujours de grands moments, autant pour les rencontres, que pour le programme lui-même. Ce congrès, en trois mots : bonne écoute, bons débats, bonne ambiance ! Un congrès n’est pas une dépense en temps et en argent, mais un investissement pour l’avenir.
Dommage pour les petites boites qui rencontrent plus de difficultés pour se libérer deux jours. La section Jeanneau avait travaillé sur les textes d’orientation. Nous sommes satisfaits d’avoir été écoutés, pour une partie, et d’avoir ainsi modifié le cours des quatre prochaines années. »
« Tu fais maintenant partie du Bureau du SCEVLA »
« On m’a fait comprendre que ma candidature éventuelle serait la bienvenue. Alors oui, pourquoi pas m’impliquer ? Il en faut. Je suis heureux dy être, même si le temps me manquait déjà. J’ai peur de m’éloigner encore un peu plus de mon atelier, de mes collègues, du terrain quoi. »
« Et toi Isabelle, qu’as-tu pensé du congrès ? »
« Ce congrès a connu un bon taux de participation. La diversité des entreprises, la grosseur de celles-ci, et par conséquent les différents métiers, engendrent parfois des difficultés dans les débats, car chacun reste avec ses problématiques propres de terrain. Néanmoins, le respect de chacun et la convivialité étaient de rigueur.
Le vote du Conseil syndical (3 membres DEGS), qui lui-même a élu le Bureau (1 membre DEGS) montre que notre section syndicale, par la présence de candidats, a montré sa volonté à travailler au sein du SCEVLA.
Vues les modifications de nos entreprises, nous imaginons fort bien le travail qu’il va falloir fournir. Donc, motivation
Et rendez-vous dans quatre ans. »
« Pour un premier congrès, Pascal a trouvé sa place et s’est senti tout-à-fait à l’aise. Nous n’avons pas été perdus par les explications, même si nous nous sommes rendus compte que nous n’avions pas assez préparé avec la section certains points en débat.
Nous nous sommes retrouvés en phase avec les orientations adoptées, d’une part parce que certains de nos amendements ont été pris en compte, d’autre part parce que nous nous sommes reconnus dans certaines interventions de sections. Nous avons pu, grâce à elles et à travers nos votes, exprimer notre réalité du terrain. Parfois, nous avons aussi été convaincus par les réponses du rapporteur.
Tout cela nous a permis de comprendre ou de mieux comprendre, réellement, le fonctionnement de notre syndicat, les instances et les liens qui existent entre les sections, le syndicat et la fédération.
Nous avons encore à nous informer en ce qui concerne les industries électrique et gazière. Car nous nous rendons compte du fossé qui existe entre elles et notre entreprise du privé, en terme de fonctionnement, de débats d’actualité et de moyens. Comme dit Pascal, nous sommes vraiment tout petits dans le syndicat, mais satisfaits d’entendre que notre branchette est reconnue.
En revanche, il semble que nous ayions les mêmes réalités de terrain et que nous nous heurtions au même problème : le manque d’engouement des salariés pour le militantisme syndical. Mais cela remonte le moral de voir toutes ces sections qui en veulent et de voir que des boites réussissent à avoir une centaine d’adhérents.
Deux gros regrets, la moyenne d’âge des participants au congrès d’abord. Mais nous avons vu que certaines sections arrivent à assurer la relève. Alors, continuons nos efforts. Et le manque de femmes ensuite. Que dire de leur participation au Conseil ? Je suis déçue que les sections n’aient pas fait un peu plus d’efforts : 4 femmes seulement sur 31 conseillers ! »
« Et toi Eric, qui est jeune militant, c’était, je crois, la première fois que tu participais à un congrès. »
« Oui, et j’ai trouvé cela très enrichissant. On échange des avis, des expériences. D’autant que l’équipe de Trelleborg, dont je suis membre, avait bien préparé le congrès, grâce aussi à son expérience du congrès de Metz. Je trouve aussi que, pour faire évoluer les statuts et les résolutions, la présence des jeunes est importante. Ils apportent un nouvel élan au syndicat. Mais, hélas, ils ne sont pas assez nombreux. C’est d’ailleurs pareil pour les femmes ! »