Dans le cadre des relations établies entre la CFDT et les confédérations CUT du Brésil et CTA d’Argentine, la FCE a pris sa place dans le projet qui s’engage sur la responsabilité sociale des entreprises.
La mondialisation de l’économie est aujourd’hui une évidence. Tous les continents sont concernés. Du côté de l’Amérique du Sud, de nombreuses entreprises françaises sont implantées au Brésil et en Argentine, et ce, parfois depuis de nombreuses années. Cela concerne plusieurs secteurs d’activités, entre autres la chimie et l’énergie.
Le souci de la performance et des résultats financiers se retrouve chez tous les responsables d’entreprise. Ce n’est pas une surprise. Ce n’est pas non plus un hasard, les patrons sont formés pour cela.
Pour la CFDT, la mondialisation ne peut bien évidemment en rester là. C’est pour cela qu’elle a adopté en mai 2002, lors du congrès confédéral de Nantes, la déclaration « Le monde que nous voulons ». Autrement dit, un engagement pour agir sur et dans les entreprises dans la perspective d’un développement durable. Trouver un équilibre entre l’économique, le social et l’environnemental, tel est l’enjeu.
Les entreprises ou, d’une façon plus générale, toutes les activités privilégient l’économique tandis que l’environnement est mis à mal et le social relégué à la traîne. C’est donc sur le terrain de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) que la CFDT s’est engagée. Mais cet engagement ne peut rester seulement hexagonal. Il est européen et mondial.
C’est pourquoi, la confédération et ses homologues du Brésil et d’Argentine ont décidé de concrétiser cette ambition. Un premier déplacement en Amérique latine a conduit les responsables des fédérations de la Métallurgie, des Services, Agro-alimentaire, de la Chimie-Energie et l’Union confédérale des cadres à rencontrer leurs partenaires, tant à São Paulo qu’à Buenos Aires. Cette semaine bien remplie a permis à la FCE, avec ses partenaires de la CUT et de la CTA, de s’engager sur le dossier de la RSE à EDF où une négociation internationale vient de s’ouvrir. D’autres projets ont aussi été retenus chez Total et Rhodia, ou demandent à être précisés chez Sanofi, Saint-Gobain ou bien encore Stora-Enso, même si cette entreprise est suédoise.
Les rencontres et les échanges avec des militants qui connaissent des réalités différentes et qui, pour certains d’entre eux, sont parfois marqués par un passé douloureux, ont ponctué le séjour. Cette semaine a véritablement permis de poser les premiers jalons du monde que nous voulons vivre.