Atofina, comme le reste de la chimie française et européenne, est durement touché par les réorganisations et les délocalisations. En juin 2003, le Comité central d’entreprise était informé d’un transfert d’activité du site de Mont, dans le sud-ouest, au site de Balan, dans la banlieue de Lyon.
Cette nouvelle aurait pu entraîner amertumes et conflits au sein de la liaison CFDT d’Atofina. Les militants ont plutôt choisi de réunir leurs compétences et faire de ce transfert d’activité un défi syndical. La déléguée syndicale centrale a souhaité faire rencontrer sur chaque site militants et adhérents. L’objectif était de faire le point sur les techniques et les pratiques nécessaires au bon fonctionnement des unités. L’enjeu, de définir une organisation de travail collant au plus près de l’activité et répondre aux questions des salariés.
Cette cohésion syndicale a laissé perplexe les directions des deux sites. Pour la FCE-CFDT, il s’agit d’adapter les pratiques syndicales et se tourner vers l’avenir.