Comme il est de règle après chaque congrès pour mettre en œuvre les orientations votées, le comité directeur fédéral (CDF), instance dirigeante de la fédération, a débattu et adopté le plan de formation syndicale pour cette mandature. Complet et ambitieux sont les qualificatifs le plus souvent revenus dans les différentes interventions. Le document proposé rassemble, il est vrai, une trentaine de programmes de formation à mettre en œuvre de manière articulée, selon une logique politique et organisationnelle largement débattue par la fédération ces derniers mois et validée à Amnéville-les-Thermes en décembre 2003.

Ainsi, la politique fédérale de formation vise à soutenir la dynamique de développement, renforcer les compétences des militants et leur culture politique, contribuer à la structuration et au fonctionnement des collectifs, améliorer l’efficacité revendicative et aider à la mise en œuvre de la politique des responsables.

En résumé, la logique du plan de formation est d’accompagner les parcours syndicaux des militants élus et mandatés pour leur permettre de remplir la totalité de leur mission.
Les membres du CDF ont souligné la nécessité de bien visualiser le cursus militant pour adapter les formations, et de préciser le rôle des différents niveaux politiques : qui fait quoi, de la fédération et du syndicat, pour assurer la mise en œuvre des différentes actions de formation.

Un groupe projet est d’ores et déjà mis en place pour approfondir les missions et fonctions de chaque poste à responsabilité prévu dans la charte des fonctionnements et mandatés de la fédération. Il déterminera le prérequis indispensable et le cursus militant souhaitable.

Le débat aura offert l’occasion de réaffirmer l’intérêt de respecter les objectifs propres à chaque action de formation pour réellement faire vivre la notion de cursus de formation. A cette fin, les membres du CDF ont souhaité que les formations soient rapidement planifiées et un calendrier proposé.

Enfin, dans sa conclusion, le rapporteur a invité chaque syndicat à dépasser les difficultés de localisation, durée ou financement des sessions.