La question de l’énergie, bien qu’universelle, se pose de façon très différente selon l’endroit du monde où vous habitez.
Si l’accès à l’électricité s’est grandement amélioré au cours de la dernière décennie, une partie des habitants de notre planète en est encore aujourd’hui privée ou a recours à des combustibles traditionnels pour se chauffer et se nourrir.
Célébrée le 22 octobre de chaque année, la journée mondiale de l’énergie doit permettre de mettre en valeur les actions concrètes qui contribuent à la réalisation de l’un des objectifs de développement durable fixé par l’ONU qui est de « garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable ».
Le débat entre l’utilisation des énergies fossiles souvent polluantes et les énergies renouvelables fournies par la nature prend tout son sens si l’on considère que les pays en voie de développement sont souvent contraints d’utiliser les sources d’énergies les plus polluantes pour garantir leur indépendance énergétique.
D’autant que, pendant qu’une partie de la population mondiale aspire à pouvoir bénéficier d’une énergie de première nécessité, la crise énergétique et écologique exige dans le même temps que les pays dits développés réduisent leur consommation afin de diminuer leur empreinte écologique mais aussi de limiter les risques de coupures électriques.
Pour la FCE-CFDT, il convient donc d’une part de développer des projets pour faciliter l’accès à l’énergie des populations qui en sont privées et d’autre part, d’agir en faveur de la sobriété énergétique en réduisant notre consommation et en faisant évoluer nos modes de vie et les modèles de production de nos entreprises.
Dans cette perspective, les représentants des salariés ont un rôle crucial à jouer. Qu’il s’agisse de réduction de consommation d’énergie ou de mesures visant à transformer plus durablement les manières de produire, de se déplacer ou d’organiser le travail, ils sont en première ligne pour faire des propositions qui ne soient pas vécues comme punitives et qui partent des réalités vécues par les travailleurs.
Pour la FCE-CFDT, les mesures en faveur de la sobriété doivent donc avant tout s’appuyer sur le dialogue social et la négociation collective.
A l’échelle mondiale, ce 22 octobre vient opportunément nous rappeler que l’énergie provient avant tout de ressources naturelles qui appartiennent au bien commun et que nous avons le devoir de les partager pour préserver la paix et l’avenir de notre planète.