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Le CDF débat du syndicalisme retraités

Lors de sa création en 1997, la FCE-CFDT faisait le choix de syndicats communs aux actifs et aux retraités, choix qu’elle confirmait en 2003 lors de son dernier congrès fédéral à Amnéville.

Lors de sa création en 1997, la FCE-CFDT faisait le choix de syndicats communs aux actifs et aux retraités, choix qu’elle confirmait en 2003 lors de son dernier congrès fédéral à Amnéville.

Le 5 novembre 2004, Yves Meurou et Alain Perrouas, chargés de mission au sein de l’Union fédérale des retraités (UFR), présentaient aux membres du CDF leur rapport intitulé Bilan et perspectives pour le syndicalisme retraités dans la FCE. Le rapport montre que, de 1998 à 2003, le nombre d’adhérents à l’UFR de la FCE a progressé de 22,9 %. Ce qui fait d’elle la première UFR de la CFDT. Le rapport, fruit d’interviews de responsables de branches, de syndicats et de l’exécutif fédéral, avance aussi toute une série de propositions en matière de structuration des sections retraités, de leur développement, d’action revendicative, de formation et d’information.

Nombre de membres du CDF ont souligné l’intérêt même du rapport. Chaque syndicat a aussi fait part de sa réalité en matière de militants retraités. Par un travail de sensibilisation des sections syndicales, le syndicat Rhône-Alpes Ouest est passé d’un adhérent sur 5, à un adhérent sur 3 fidélisé lors du départ en retraite. C’est par la défense des victimes de l’amiante, que le syndicat Lorraine a lui connu un fort développement chez les retraités issus d’Atochem Carling (+ 200 adhérents). Dans le syndicat Vendée Loire-Atlantique, de nombreux militants retraités sont aussi conseillers prud’hommes ou conseillers du salarié. Chez d’autres, les militants retraités mettent leur expérience au service des jeunes en recherche d’emploi (rédaction de CV, préparation à l’entretien d’embauche…). Tous enfin reconnaissent qu’il est nécessaire de travailler sur le fonctionnement des sections retraités pour donner envie aux militants du privé de s’y investir. Cela implique alors de s’extraire d’un fonctionnement souvent trop centré sur les industries électrique et gazière. Le PAC (prélèvement automatique de la cotisation) glissant doit aussi être généralisé pour ne pas obliger l’adhérent partant en retraite à resigner une autorisation de prélèvement.

En conclusion, la syndicalisation des retraités apparaît clairement comme un enjeu. En 2020, la France ne comptera plus 44 retraités pour 100 actifs, mais 60. Et pour que cette population ne soit pas uniquement « captée » par des associations corporatistes, le syndicalisme confédéré est important. Car il est le mieux placé pour bâtir des revendications solidaires et communes aux salariés et aux retraités.

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