Trois points étaient à l’ordre du jour de la réunion des délégués syndicaux centraux de la branche chimie le 24 novembre 2004 : le développement et la syndicalisation, la prévoyance collective et la loi sur le dialogue social. De quoi favoriser la richesse des débats qui ont rythmé cette journée.
Une vingtaine de militants de la chimie était présents à la réunion des délégués syndicaux centraux (DSC), désormais bisannuelle. Lieu d’échanges et de confrontations de pratiques entre militants en responsabilité nationale, la réunion a débuté par la présentation du projet développement de la fédération. Force est de constater qu’il reste encore beaucoup à faire pour que chacun ait connaissance de ce projet. « Etre DSC et contribuer au développement » a été la ligne des débats qui ont suivi : comment faire le lien avec les sections ? comment s’impliquer dans le développement, à travers son syndicat ? quelle plus-value le DSC amène-t-il aux sections syndicales d’entreprise sur les accords négociés ? Il est ressorti des débats qu’une meilleure implication des DSC dans leur syndicat, pierre angulaire du portage du projet, est nécessaire afin de contribuer à sa mise en œuvre. Une partie de leur temps syndical doit être dédiée à cela. Chaque nouveau mandat intègre désormais des objectifs de développement et de syndicalisation. L’évaluation du mandat de DSC prendra donc en compte la contribution de chacun.
Le débat mené sur la prévoyance collective a été l’occasion de rappeler les enjeux que la FCE-CFDT porte dans les entreprises et dans les branches. Ici encore, beaucoup reste à faire, notamment dans les TPE/PME des industries chimiques qui ne bénéficient d’aucune couverture de décès, d’incapacité ou d’invalidité. D’où l’intérêt de négocier un accord de branche. Les points clés des accords et les pièges à éviter ont été soulignés.
La réunion s’est clôturée après l’appropriation de la loi sur le dialogue social et de ses répercussions. Les liens entre convention collective et accords d’entreprise, donc entre fédération et DSC, ont été requestionnés dans le but de favoriser la définition et la mise en œuvre d’une stratégie syndicale cohérente, privilégiant l’intérêt général. Le débat sur les accords majoritaires a permis d’échanger sur la notion de responsabilité et d’engagement syndical et sur le lien aux salariés, par conséquent sur la syndicalisation.