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Restructurations chez FujiFilm : la FCE-CFDT se mobilise

Les laboratoires FujiFilm emploient près de 2 000 salariés en France sur 13 sites. L’entreprise, touchée par le développement du numérique, envisage des restructurations qui consisteraient en la suppression de 244 emplois et la fermeture de 2 sites. Face à cette situation, la FCE-CFDT se mobilise.

Les laboratoires FujiFilm emploient près de 2 000 salariés en France sur 13 sites. L’entreprise, touchée par le développement du numérique, envisage des restructurations qui consisteraient en la suppression de 244 emplois et la fermeture de 2 sites. Face à cette situation, la FCE-CFDT se mobilise.

Avant l’annonce d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) en comité central d’entreprise (CCE), les salariés de FujiFilm du site de Reims-Tinqueux, réunis en assemblée générale par le délégué syndical central (DSC) CFDT de l’entreprise, avaient décidé de mener des actions ciblées pour que la direction prenne conscience qu’ils ne se laisseraient pas « brader ». Les revendications étaient simples et fondées : obtenir un PSE digne de ce nom, avec notamment des moyens financiers, qui permette le reclassement des salariés.

Quelques jours avant la tenue du CCE, des tracts avaient été distribués devant le siège social. Une équipe d’une vingtaine de personnes, ainsi que des salariés du laboratoire de Lyon-
St-Quentin Fallavier, sujet à fermeture, était venue soutenir les membres du CCE. Un débrayage avait même été réalisé devant le laboratoire du Tinqueux, tout en continuant à assurer le travail.

Malgré la détermination affichée, la direction avait fait la sourde oreille. Après une journée de négociation stérile sans véritable avancée, les équipes des laboratoires concernés avaient voté la grève pour une durée indéterminée. La grève avait été suivie à 95 %.

A la reprise du CCE, pour la direction, l’ordre du jour n’était donc plus d’avancer sur le PSE, mais de stopper la grève. De suspensions de séances en reprises, de réunions de CCE en réunions de négociation, l’objectif était de trouver une fin de conflit honorable pour tout le monde et arriver, au final, à un compromis verbal permettant d’améliorer les moyens dédiés au PSE. Les équipes des deux laboratoires, informées par le DSC de l’objectif enfin atteint, décidaient alors en soirée de reprendre le travail.

Pourtant, pour le DSC de la CFDT, il est clair que ce n’est que le début des négociations, et qu’il y aura encore bien des frictions si la direction n’améliore pas d’autres dispositions du PSE. La FCE-CFDT se base sur l’existence d’un accord relatif aux mutations technologiques dans la convention collective de la chimie pour améliorer non seulement l’information du CCE, mais aussi le reclassement des salariés. La direction, elle, estime que le PSE n’est pas concerné par ces dispositions. Les semaines à venir risquent d’être rythmées par la négociation, voire in fine un recours aux tribunaux.

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