A l’ordre du jour de la commission paritaire de la branche des industries électrique et gazière (IEG) du 4 février : l’agenda social 2005 et les avancements au choix 2005.
Pour le premier trimestre 2005, sont notées à l’agenda social des négociations celles qui porteront sur la journée de solidarité, le travail de nuit, les conditions d’application du décret 54/50 pour les mises en inactivité, la présentation du cadrage ministériel sur les institutions représentatives du personnel et la formation professionnelle continue. Conformément à ses engagements (cf. dépôt de son droit d’opposition à l’accord global), la FCE-CFDT a demandé la réouverture immédiate de négociations sur le régime complémentaire et le système de classifications et de rémunérations. Pour toute réponse, les employeurs ont dit devoir se consulter
Quant aux avancements au choix 2005, les représentants des employeurs (UFE et Unemig) après avoir accepté la reconduction de la mesure exceptionnelle pour les agents en butée d’ancienneté dans leur GF (groupe fonctionnel) lors d’une précédente commission paritaire de branche l’ont tout simplement retirée. Ils ont affirmé que cette mesure n’était pas négociable, et que l’accord, en l’état, était soumis à signature jusqu’au 7 février
Face à un tel mépris des règles de la négociation collective de branche, la FCE et les autres fédérations syndicales ont vainement tenté d’infléchir ce diktat. Mais les employeurs ont la rancune tenace ! Ont-ils mesuré que leur attitude risquait de tuer la négociation collective de branche ? Ont-ils mesuré que sans signature à l’accord, il ne pouvait y avoir d’avancements au choix dans les IEG ? Car depuis la loi du 10 février 2000, de simples recommandations patronales ne peuvent s’appliquer dans le cadre réglementaire des IEG. Alors, il ne resterait plus qu’à réunir la Commission supérieure nationale du personnel (cf. article 3) pour émettre un avis sur une proposition. Si cela se produisait, c’est tout le travail fourni depuis quatre ans dans la négociation collective qui serait réduit à néant. Gageons que ce ne sera pas le cas, et que la raison l’emportera sur la revanche