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Un nouveau directeur pour Idéforce

Mag FCE : Baptiste, tu as pris la direction d’Idéforce le 29 mars dernier, quel est ton sentiment ?
Un sentiment de fierté, mais aussi une grande responsabilité. Les évolutions règlementaires, le développement du numérique et la concurrence avec de nombreux organismes externes sont venus bouleverser le paysage de la formation syndicale. Mes prédécesseurs ont entrepris de faire évoluer l’institut pour nous adapter à ce nouvel environnement, et il est indispensable de poursuivre dans cette voie.

Mag FCE : Tu connaissais donc Idéforce bien avant d’intégrer la Fédération ?
Oui, au cours de mon parcours syndical, j’ai eu l’occasion de participer à de nombreuses formations, de former moi-même, de tester la partie conseil et expertise proposée par Idéforce, et je l’ai toujours considéré comme une véritable valeur ajoutée pour notre organisation.

Mag FCE : Quels sont les principaux défis auxquels doit faire face l’organisme aujourd’hui ?
Lors du Congrès confédéral de Lyon, en juin 2022, les syndicats ont acté deux décisions importantes. La première concerne la mise en place d’un système de formation syndicale confédérée et la seconde renvoie à un objectif ambitieux de former 3 fois plus d’adhérents d’ici à la fin de la mandature.

Mag FCE : à quel objectif répond la mise en place de ce système de formation confédérée ?
L’objectif principal consiste à proposer un système de formation accessible à tous les adhérents quel que soit son secteur d’activité ou son lieu de résidence. Il doit permettre de proposer une offre homogène et d’obtenir des résultats de formation de qualité sur tout le territoire et sur l’ensemble des périmètres professionnels. La philosophie consiste à mettre en commun et à gérer collectivement des moyens humains et financiers issus des structures fédératives en unissant leurs forces et en s’entraidant plutôt que de se concurrencer.

Mag FCE : Quelle place l’institut Idéforce peut-il occuper dans un tel système ?
Sur le plan pédagogique, Idéforce a développé un savoir-faire que nous pouvons largement valoriser. Les certifications Qualiopi et Qualianor nous ont, quant à elles, permis de progresser sur la qualité documentaire et sur la mise en place de processus de fonctionnement. Avec ces atouts, Idéforce a largement de quoi prendre sa place dans la réforme de la formation syndicale même si des ajustements sont nécessaires pour nous adapter aux exigences d’un
système harmonisé.

Mag FCE : Ce doit être également le cas pour les autres organismes de formation ?
Le modèle choisi par la FCE est unique dans le paysage de la CFDT. Idéforce est le seul institut à déléguer une grande partie de son offre de formation aux syndicats. Les autres fédérations, lorsqu’elles disposent d’un organisme interne, ont choisi de centraliser l’organisation de l’ensemble de leurs sessions. Cette configuration permet de réduire les interfaces et d’alléger le traitement administratif, mais notre système à nous permet de gagner en proximité et en réactivité lorsque des besoins émergent des équipes militantes. Nous devons donc faire valoir cette spécificité en revisitant notre modèle pour qu’il puisse s’adapter à la nouvelle structuration.

Mag FCE : Ce projet correspond donc également à une opportunité ?
Oui, et Idéforce s’inscrit totalement dans l’objectif fixé par les syndicats lors du Congrès confédéral de Lyon, former plus et mieux pour renforcer les compétences de nos militants et favoriser le développement de la CFDT.

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