Après l’application d’un premier accord porteur de résultats, tant pour l’entreprise que pour les salariés, la négociation d’un nouvel accord sur l’intéressement chez Michelin pour les trois prochaines années fait aujourd’hui débat au sein de l’entreprise.
La direction souhaite, elle, privilégier la référence hiérarchique qui conforterait les différences de salaires déjà liées à l’emploi.
De son côté, la FCE-CFDT considère que l’intéressement est un élément de la rémunération qui traduit les performances et les résultats obtenus par l’implication collective des salariés. C’est pourquoi elle revendique une répartition équitable de l’intéressement entre salariés, basée sur le temps de présence et non sur le salaire. Elle demande aussi que l’intéressement soit lissé afin de ne pas le soumettre aux décisions financières de l’entreprise et à leurs conséquences comptables.
Sur les critères de mesure de la performance, l’idée est d’inscrire, entre autres, une référence environnementale liée notamment à la valorisation des déchets et à la prise en compte du nombre d' »idées progrès » formulées par les salariés.
La prochaine réunion de négociation est prévue le 9 février 2005.