Pour faire face à une augmentation de production, la direction de Kléber proposait fin 2004 d’allonger la durée du temps de travail de six jours par an. C’est dans ce contexte que s’engageait la négociation salariale.
Pour faire passer cette mesure, la direction choisissait le chantage et déclarait que, faute d’accord sur ses propositions, il n’y aurait pas d’augmentation des salaires ! Au bout de quelques semaines, elle parlait même de revalorisation et faisait miroiter le versement d’une prime
Il n’en fallait pas plus pour obtenir, le 9 février dernier, la signature par la CFTC, la CGC et FO d’un avenant à l’accord
« 35 heures ». Pour la FCE-CFDT, cet accord sur les salaires
et temps de travail est une véritable manœuvre dolosive. Il propose à chacun de choisir entre augmentation du temps de travail ou diminution du pouvoir d’achat. C’est un marché de dupes !
La FCE a décidé de s’opposer à cet accord qui remet en cause les 35 heures et porte atteinte à l’emploi et aux conditions de
travail.