Suite à l’accord de branche dans l’Industrie pharmaceutique et à la demande de la FCE-CFDT, un séminaire sur la formation professionnelle s’est déroulé à Paris le 26 mai 2005. Il a été l’occasion de rappeler aux représentants du Leem, la chambre patronale, que les négociations d’entreprise prévues par l’accord tardent à se mettre en œuvre.
Le 26 mai 2005 s’est tenu à Paris un séminaire sur la formation professionnelle sous l’égide de la chambre patronale pharmaceutique, le Leem, et de C2P, l’organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) de branche. Il fait suite à l’accord de branche dans l’Industrie pharmaceutique, conclu en septembre 2004 entre le Leem et l’ensemble des organisations syndicales, excepté la CGT.
La réforme de la formation professionnelle a d’abord été présentée en deux points : la compréhension du cadre légal et les fondements de la loi, et les différents dispositifs de formation. Les particularités de l’accord de branche ont aussi été abordés par les responsables du Leem en charge de la négociation.
L’expérience de Hachette a été rapportée. Elle montre que
l’entretien professionnel peut être la base préférentielle d’une
politique de formation soucieuse des aspirations des salariés.
Apprécié pour sa pédagogie L’étude de cas pratiques a aussi permis d’apprécier la journée pour sa pédagogie.
Quand est-il pertinent de recourir au droit individuel de formation (DIF) plutôt qu’au congé individuel de formation, aux périodes ou contrats de professionnalisation, au plan de formation, etc. Tout un programme, où le salarié doit être davantage maître de son avenir et où la CFDT doit être présente pour éviter que le système ne soit parfois détourné par les employeurs vers leur seul intérêt à court terme.
Des négociations d’entreprise qui tardent
Ce séminaire aura permis à la FCE-CFDT d’insister sur le peu d’empressement des entreprises à mettre en œuvre les négociations d’entreprise, pourtant prévues dans l’accord
de branche. Elles concernent les améliorations à apporter, principalement sur le DIF. L’Observatoire des métiers, créé en 1994, est lui désormais productif et a franchi un pas décisif en instituant un fonctionnement enfin paritaire.