L’accord sur les classifications du 1er janvier 2003 dans la branche des instruments à écrire avait permis la mise en place d’une grille de salaires dont le premier coefficient se situait au-dessus du Smic. Et la mise en convergence des différentes GMR (garanties mensuelles de rémunération) au 1er juillet 2005 génère une augmentation importante de la valeur du Smic. De ce fait, la négociation salariale patine depuis plus d’un an, la fédération patronale ayant reporté plusieurs fois la paritaire… faute de propositions à faire. Pour sortir de l’impasse, le 30 mai dernier, la FCE-CFDT a proposé un accord pluriannuel qui permette de rattraper le retard d’ici juillet 2006. Un mixte d’augmentations en sommes fixes et en pourcentages permettrait de favoriser les bas salaires et garantirait le pouvoir d’achat pour tous. Ces revendications s’opposent à la proposition de la fédération patronale d’instaurer un salaire annuel intégrant les primes, dont le 13e mois. Un nouveau rendez-vous est fixé début juillet. Souhaitons que la délégation patronale réfléchisse positivement à la revendication de la CFDT.