Le Comité national de la branche caoutchouc des 16 et 17 juin 2005 a fait le point de la situation des entreprises de la branche et des dossiers en cours. Il a débattu de son plan de travail et précisé les actions à mener au cours des mois à venir.
Les membres du Comité national de la branche (CNB) caoutchouc se sont réunis les 16 et 17 juin derniers. Ils ont d’abord débattu de ce que proposent les entreprises Trelleborg et Continental en termes de salaires. Chez Trelleborg, les employeurs proposent aux organisations syndicales un accord permettant de réduire le niveau des salaires bruts, tout en maintenant le montant du salaire net versé aux salariés. Chez Continental, l’approche est légèrement différente mais procède d’une logique similaire. Il est proposé qu’au titre des augmentations salariales, seul le salaire net soit augmenté et le montant brut laissé à son niveau. Il s’agit là d’opérations que les patrons proposent de réaliser en prenant à leur charge une partie des cotisations salariales de retraite complémentaire. Une manœuvre qui permet aux employeurs de faire une économie sur la masse salariale, aux dépens des caisses de l’Urssaf et de retraite complémentaire. Après examen, il apparaît qu’une telle opération, si elle se réalisait, aurait des effets sur la situation des salariés. D’abord, moindre progression des futures pensions de retraite. Ensuite, diminution des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail. Enfin, impact sur tous les éléments calculés sur le salaire brut, dont les primes.
Quant à la prochaine négociation sur la santé au travail et la pénibilité, le CNB interrogera les militants et les adhérents pour préparer le plus précisément possible la position des négociateurs.
Le CNB a aussi fait le point sur le fonctionnement des comités territoriaux. Il a décidé de mettre en place pour chaque membre du CNB un plan de travail personnalisé. Ce plan tiendra compte à la fois des priorités de la branche, mais aussi des exigences du syndicat et des moyens dont dispose le membre du CNB.
Le CNB a enfin abordé la circulation de l’information au sein de la branche. Et de rappeler que l’information doit monter et descendre. La communication doit être vivante et réactive, de l’adhérent vers la fédération, et vice-versa. Tout en passant par les différents acteurs que sont les délégués dans les entreprises, le syndicat et les membres du CNB.
