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Europe La coopération franco-allemande se poursuit

Le 5 juillet, la FCE-CFDT a rendu visite à son homologue allemande, l’IG BCE, dans les locaux de son centre de formation situé à Bad Münder près de Hanovre.

Le 5 juillet, la FCE-CFDT a rendu visite à son homologue allemande, l’IG BCE, dans les locaux de son centre de formation situé à Bad Münder près de Hanovre. C’est dans le cadre de l’accord de coopération signé en avril 1999 entre les deux fédérations que le travail, engagé à Berlin et Paris sur le thème des négociations collectives, s’est poursuivi durant deux jours.

Les participants ont d’abord fait le tour de l’actualité européenne. Processus de ratification du Traité constitutionnel évidemment, mais aussi perspective d’élections anticipées en Allemagne et arrivée d’un nouveau gouvernement en France.

Ils ont ensuite confronté ce que sont les salaires réels et les rémunérations dans les deux pays. L’IG BCE a souligné la récente conclusion d’un accord pour le secteur chimique allemand. Il prévoit une revalorisation des salaires de 2,7 % à laquelle s’ajoute une part fixe et des mesures pour l’emploi qui permettent d’augmenter le nombre d’apprentis. Comme en France, l’emploi en Allemagne est une priorité, à cause d’un fort taux de chômage (5 millions) et de nombreux départs en retraite à venir dans les prochaines années. En France, l’accent est mis sur le niveau et le rôle des salaires minima.

La réflexion s’est prolongée sur le thème des retraites et de leur financement. Pour l’IG BCE, une piste de solution passe par la création d’un système de revenu basé sur la capitalisation s’ajoutant au système de répartition en vigueur. Elle a ainsi mis en place, dans le cadre d’un accord, un fonds de pension pour le secteur de la chimie allemande.

Les échanges ont aussi porté sur les réorganisations d’entreprise et la place de la sous-traitance. La question des seniors étant à l’ordre du jour des négociations en Allemagne, c’est le thème de la pénibilité qui a retenu l’attention.

A l’issue de la rencontre, les deux fédérations ont retenu le principe d’une nouvelle réunion en 2006. D’ici là, se mettront en place un réseau spécifique d’information rapide et des comparatifs sur la durée du temps de travail et sur les éléments constituant le salaire.

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