En France comme plus largement en Europe, le groupe Novartis tente de créer ses propres normes. Il n’hésite ni à contredire la législation et le droit individuel des salariés, ni à bafouer les droits des organisations syndicales.

Sous couvert de la mise en œuvre de dispositions internes propres au code de conduite de l’entreprise, la direction aspire à faire des salariés des dénonciateurs des fautes commises par d’autres salariés !

Pour la FCE-CFDT, cette situation n’est pas conforme au respect des principes directeurs de OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et des règles de l’OIT (Organisation internationale du travail) que le groupe dit pourtant respecter… C’est pourquoi elle a décidé de soutenir l’action du comité central de l’entreprise. Celui-ci va saisir la justice afin de faire respecter le droit et les prérogatives des instances représentatives du personnel. Dans le même temps, une action de dimension européenne et mondiale sera initiée par les instances ad hoc du groupe.

La FCE-CFDT mettra ainsi en œuvre l’ensemble des procédures à sa disposition pour obtenir du groupe le retrait de ces mesures.