Le groupe japonais Asahi, propriétaire du verrier Glaverbel, a choisi d’investir en Hongrie, en Russie, en Chine et en Inde, mais au détriment des sites français. Glaverbel France, c’est pourtant 11 filiales architecturales, 3 sites de fabrication de verre automobile, 2 floats et un siège social, qui au total emploient plus de 2 000 salariés. Sur le seul site de Boussois qui emploie plus de 600 salariés, la réparation du four numéro 1 qui produit 600 tonnes de verre plat par jour, devait être effectuée en 2005. Elle est aujourd’hui repoussée à fin 2007, voire 2008. C’est encore une fois le bassin d’emplois du nord de la France qui est touché. La fermeture totale des sites verriers porterait un coup fatal à la région.
C’est pourquoi, la FCE-CFDT est intervenue lors du comité central d’entreprise. Elle est intervenue lors du comité d’entreprise européen. Elle a saisi le ministère et déposé un droit d’alerte avec les autres organisations syndicales. Malgré cela, les modalités de mise en œuvre des réorganisations stagnent toujours, la direction étant incapable de faire des propositions fiables. La FCE a donc anticipé la rédaction d’un accord de méthode. Ce projet d’accord comprend l’adaptation et la sécurisation des procédures de consultation, le renforcement du dialogue social, des mesures de reclassement internes et externes, des mesures en formation, la revitalisation du bassin d’emplois du nord de la France, etc.
La FCE ne cessera d’amplifier ses démarches auprès des pouvoirs publics, et va collaborer activement avec les fédérations européenne et mondiale que sont l’Emcef et l’Icem pour que Glaverbel ait un avenir en France. Il est impératif que tout soit mis en œuvre pour que l’emploi soit maintenu sur les sites français.