La troisième et dernière séance de négociation sur les salaires minima du verre mécanique n’a rien donné.
Le président de la chambre patronale n’a fait aucune proposition supplémentaire et a maintenu les trois premiers coefficients au Smic. Et ce, malgré les propositions des organisations syndicales qui s’inscrivaient dans la continuité de l’accord de septembre 2004 pour obtenir à terme une grille hiérarchisée sans point d’inflexion.
Pour sa part, la FCE-CFDT revendiquait le Smic en pied de grille au seul coefficient 125, une augmentation de 2,5 à 3 % pour les coefficients 135 et 145, et de 1,8 % pour les coefficients 155 à 230 (avec une dégressivité à partir du coefficient 250). Cette revendication permettait de valoriser les bas salaires sans pénaliser les agents de maîtrise ni les cadres.
Pour ne pas en rester à la seule recommandation patronale, l’ensemble des organisations syndicales est intervenu auprès du ministère. Une séance paritaire mixte devrait se tenir courant janvier.