Le fonctionnement interne de la CFDT était au cœur des échanges entre les 3 Syndicats Chimie Energie Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne, la Confédération, l’URI Grand-Est et la FCE-CFDT, dans le cadre des rendez-vous des Syndicats. Ces rencontres, initiées par la Confédération et organisées par les URI, s’inscrivent dans le plan d’action confédéral 2022-2026 sur les évolutions internes. L’objectif de cette journée était d’entendre les responsables des Syndicats Chimie Energie sur l’exercice de leurs missions principales « développer la CFDT, faire vivre la démocratie interne, accompagner les adhérents et les militants » et sur leurs souhaits d’évolution de nos modes de fonctionnement.
Lors de la première partie de la journée, les différents responsables ont partagé le fonctionnement de leur syndicat pour assurer les 3 missions principales au travers du développement, de la formation, de la communication et du lien avec leur union régionale et leur fédération. Si le plaisir d’exercer leurs missions avec leur collectif a été souligné, les militants ont aussi fait part d’une certaine charge mentale qui parfois peut être liée à la charge de travail, à la diminution des moyens et à la multiplication des tâches, comme le traitement des mails, avec des informations reçues en doublon par le canal des fédérations et des unions régionales.
Face à ces constats, la seconde partie de la journée consistait à se projeter en 2026, avec des propositions qui pourraient être débattues au prochain congrès confédéral sur l’amélioration de nos fonctionnements internes pour gagner en efficacité sur la réalisation de nos missions principales. Le principe de délégation pour la réalisation de certaines activités a été abordé au travers de conventions, comme pour les différentes tâches administratives, avec en parallèle la délégation de certaines responsabilités associées.
Ce tour de France des syndicats ne fait que commencer. D’autres Syndicats Chimie Energie seront sollicités dans les prochaines semaines. La FCE-CFDT poursuivra cette réflexion avec ses syndicats pour développer le fédéralisme opérationnel.