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Pharmacie : la FCE s’oppose à la remise en cause des 35 heures

La FCE-CFDT a décidé de ne pas signer l’accord instituant un compte épargne temps dans l’Industrie pharmaceutique. Car, en autorisant la conversion en argent du temps épargné par les salariés, ce texte vise à déconstruire les 35 heures

La FCE-CFDT a décidé de ne pas signer l’accord instituant un compte épargne temps dans l’Industrie pharmaceutique. Car, en autorisant la conversion en argent du temps épargné par les salariés, ce texte vise à déconstruire les 35 heures. Il incite aussi les salariés à compléter leur rémunération en utilisant dans l’année, leurs droits à congés au delà de leurs jours de congés payés légaux. Une seule organisation syndicale, catégorielle, a signé cet accord. La FCE, elle, fera valoir son droit d’opposition et recherche d’ores et déjà avec les non-signataires une majorité pour rendre l’accord caduc. En ne mettant pas en œuvre une politique salariale qui prenne en compte les revendications des organisations syndicales, en maintenant une politique d’emploi frileuse qui conduit les salariés, particulièrement les cadres, à ne pas pouvoir utiliser leurs droits à congés, le patronat de cette industrie, par ailleurs florissante, s’engouffre dans les dispositions législatives mises en place par une majorité libérale et idéologique.

La FCE ne signera pas non plus l’accord relatif au dialogue social dans les entreprises dépourvues de délégués syndicaux, déjà signé par quatre organisations syndicales. Ce texte, dangereux en l’état, ne prévoit aucun garde-fou, ni sur les thèmes de négociation ni sur des seuils d’effectif applicables. La FCE dénonce la duplicité de la chambre patronale qui reconnaît l’importance des interlocuteurs syndicaux et qui, dans le même temps, organise les moyens de les contourner à terme. Alors que la crise que vient de traverser le pays a montré l’importance d’un dialogue approfondi avec des interlocuteurs responsables et représentatifs, le Leem apporte la démonstration de sa désinvolture vis-à-vis des organisations syndicales représentatives. D’autant que la politique antisyndicale mise en œuvre par les directions de certaines entreprises du secteur, n’est pas un fantasme.

Seul l’accord portant sur la Commission paritaire nationale de l’Emploi des Industries de Santé aura été signé par la FCE. Et ce, le 26 avril dernier. Si les moyens obtenus ne sont pas toujours à la hauteur des revendications de la fédération, des avancées ont tout de même été gagnées : une plus grande fréquence des réunions, une délégation élargie, la possibilité de réunions préparatoires et de plénières offrant plus de temps pour étudier les dossiers toujours plus complexes (plans de sauvegarde de l’emploi, accords de méthode, dispositifs de formation professionnelle, etc.).

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