Début septembre, la FCE-CFDT, avec l’UNSA, a signé l’accord sur la revalorisation des minima conventionnels 2022 dans l’Industrie pharmaceutique (IDCC 176) suite aux deux augmentations successives du Smic.
Malheureusement, la CGT, la CFE-CGC et la CFTC ont fait valoir leur droit d’opposition. Celui-ci est majoritaire (> à 50%) et a pour conséquence la non-application de l’accord sur la revalorisation des salaires minima de la branche de l’Industrie pharmaceutique, y compris sa rétroactivité au 1er juillet.
Cet accord prévoyait un pourcentage d’augmentation dégressif sur la grille, avec notamment + 25 € pour les coefficients de 2C à 4A.
Pour les salariés des groupes 1A à 2B, dont les minima sont inférieurs au Smic, le Smic doit s’appliquer.
Ainsi, les salaires minima conventionnels applicables restent ceux déterminés dans l’accord du 4 novembre 2021, applicable au 1er janvier 2022.
Par son engagement, la FCE-CFDT avait pris ses responsabilités pour qu’un grand nombre de salariés issus des TPE/PME puissent bénéficier de cette revalorisation.
Pour la FCE-CDT, il n’y a pas de « petits droits pour les salariés des TPE/PME », mais des droits. Cette opposition démontre l’incapacité de certaines organisations syndicales à apporter de nouveaux droits dans la CCN de l’Industrie pharmaceutique, et même pénalise les salariés les plus précaires.