Le Conseil de l’Union fédérale des retraités (UFR) s’est réuni le 25 avril. Avant tout, il a élu à l’unanimité un nouvel animateur. Alain Hazemann du Syndicat Chimie Energie Lorraine remplacera Bernard Garrigues et siègera au Conseil de l’Union confédérale des retraités (UCR).
Un point a aussi été fait sur les dossiers d’actualité. Des agents masculins, pensionnés des Industries électrique et gazière (IEG), ont obtenu gain de cause auprès des conseils de prud’hommes pour le droit à la retraite avec quinze ans de service et trois enfants. Mais la Caisse nationale des Industries électrique et gazière (CNIEG) ne reconnaissant pas les décisions des prud’hommes, ces agents se retrouvent sans pension ni salaire. Pour la FCE-CFDT qui a soutenu de nombreux cas semblables, c’est inacceptable !
Le Tribunal des Affaires sociales de Nantes devrait trancher en juin prochain. La politique de communication de la CNIEG a aussi été débattue. Plusieurs fois, elle l’a été en conseil d’administration, sans qu’un accord puisse être trouvé entre la caisse et les administrateurs. La FCE regrette que certaines décisions aient été prises en amont du conseil, imposant de fait la volonté des services de la caisse, notamment l’arrêt définitif du journal Génération 3.
Avant de concevoir le format des supports, il faudrait d’abord définir en conseil d’administration la politique de communication.
Par ailleurs, pour les retraités des IEG, la FCE continue de revendiquer la prime exceptionnelle de 122 euros, versée depuis des années dans le cadre des accords d’intéressement et supprimée par les direc-tions qui disent l’avoir compensée par la hausse du salaire national de base en signant l’accord salarial avec FO et la CGC. Un retraité ne pouvant saisir le conseil de prud’hommes, la FCE étudie d’autres modes d’action possibles. Concernant le régime complémentaire mutualiste, la FCE continue de revendiquer pour les retraités, un financement par les entreprises.
Enfin, le Conseil est revenu sur la nouvelle charte financière de l’UCR. Elle se mettra en place à partir de janvier 2007. Le protocole FCE / UCR a prévu que la section syndicale de retraités (SSR) conserve au moins 50 % de la part moyenne de l’Union territoriale de retraités (UTR). Chaque SSR, en relation avec les secrétaire et trésorier de syndicat, doit contacter les UTR de son champ pour négocier concrètement la mise en œuvre de cette charte.