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Lundi de Pentecôte & Journée de Solidarité

En 2005, la CFDT avait appelé ses militants et ses adhérents à faire du Lundi de Pentecôte, une journée d’initiatives et d’actions pouvant aller jusqu’à la grève. La moitié des Français n’avaient alors pas travaillé ce jour-là.

En 2005, la CFDT avait appelé ses militants et ses adhérents à faire du Lundi de Pentecôte, une journée d’initiatives et d’actions pouvant aller jusqu’à la grève. La moitié des Français n’avaient alors pas travaillé ce jour-là.

Pour le 5 juin 2006, la CFDT maintient sa position : tout faire dans les entreprises pour que cette journée ne soit pas travaillée. Les actions doivent, autant que possible, éviter une perte de salaire, ce qui ferait le jeu de l’entreprise. Là où ce n’est pas encore fait, il faut revendiquer la prise en charge financière de tout ou partie de cette journée par l’employeur. Il est aussi possible de revendiquer la mise en place d’un jour de congé supplémentaire. Et ce, dans le cadre d’un accord qui ne fait pas référence à la loi relative à la Journée de Solidarité.

C’est après l’été caniculaire de 2003 que le gouvernement avait instauré cette loi créant la Journée de Solidarité pour l’Autonomie. Les termes de cette loi consistent à affecter 0,3 % de la masse salariale à la Caisse nationale de Solidarité pour l’Autonomie, et à faire travailler les salariés une journée de plus sans rémunération supplémentaire. Aussitôt la CFDT, y voyant clairement une attaque contre la réduction du temps de travail, s’y était opposée, dénonçant une mesure injuste, inefficace et inéquitable, dont le financement se voulait supporté par les seuls salariés.

Par cette loi, un accord d’entreprise, ou à défaut la décision unilatérale de l’employeur, peut fixer la Journée de Solidarité sur un jour férié, même si un accord antérieur ou une convention collective prévoit qu’il est chômé et payé… ! Qui plus est, cette journée ne constitue pas même une modification du contrat de travail. Et les limites légales annuelles du temps de travail sont passées de 1 600 heures à 1 607 heures, le forfait de 217 à 218 jours…

Cependant, rien n’est prévu si le salarié est absent ce jour-là. Et comme l’employeur ne peut exercer de sanctions pécuniaires, il ne peut retenir 7 heures de salaire sur la paie du salarié. C’est ce que vient de confirmer, le 4 avril dernier, un jugement rendu par les Prud’hommes à Romans. C’est une décision à faire connaître et à utiliser !

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