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La Bretagne se mobilise pour l’accord classifications de la Plasturgie

Pour dynamiser la mise en œuvre de l’accord classifications dans les entreprises de la Plasturgie (voir numéro 74 de mai 2006), la fédération a décidé d’un plan d’action

Pour dynamiser la mise en œuvre de l’accord classifications dans les entreprises de la Plasturgie (voir numéro 74 de mai 2006), la fédération a décidé d’un plan d’action. Objectif, aider à une bonne mise en place de l’accord et ce faisant, développer la CFDT. 16 réunions décentralisées, tenues en 2005 et 2006, ont déjà permis aux militants de s’approprier l’accord. En février dernier, une session de formation a été dispensée aux délégués syndicaux centraux et aux animateurs de la branche dans les syndicats Chimie Energie. Enfin, un tract de quatre pages a été imprimé à 50 000 exemplaires pour expliquer l’accord. D’ici l’été prochain, des rassemblements et des initiatives diverses seront encore organisés par les syndicats. Aujourd’hui, c’est la Bretagne qui est à la Une de l’actualité, car la mobilisation y est particulièrement forte. CFDT Magazine Chimie Energie a interviewé Jean-Luc Nicolas, secrétaire du Syndicat Chimie Energie Bretagne.

CFDT Magazine Chimie Energie : Quels sont les axes de travail du Syndicat Chimie Energie Bretagne pour dynamiser la mise en œuvre de l’accord classifications dans les entreprises de la Plasturgie ?
Jean-Luc Nicolas : Nous en avons choisi trois. D’abord, former les membres des commissions classifications et les militants de section pour favoriser une mise en place de l’accord favorable aux salariés. Ensuite, utiliser l’opportunité de cet accord pour créer de nouvelles implantations de la CFDT en expliquant aux salariés et aux élus non syndiqués que nous pouvons réellement les aider. Enfin, recréer à l’occasion de cet accord, un lien avec les adhérents qui sont isolés parce qu’ils n’ont pas de délégué syndical.

Quelles sont les actions précises qui ont été menées ?
J.L.N. : En février 2005, soit deux mois après la signature de l’accord de branche, nous avons organisé une réunion d’appropriation des militants de Bretagne. Quatre d’entre eux ont par la suite participé à la formation fédérale qui s’est tenue du 7 au 9 février 2006, formation qui était destinée aux militants relais, c’est-à-dire les délégués syndicaux centraux, les animateurs de branche ou de secteurs locaux, ceux qui sont en fait chargés de démultiplier l’action auprès des sections syndicales. Ces militants ont ensuite animé des réunions décentralisées à Redon, Lorient et Saint-Malo en direction des militants de section.

Avez-vous ciblé des entreprises particulières ?
J.L.N. : Oui, nous avons ciblé 40 entreprises de plus de 50 salariés, où la CFDT n’est pas encore implantée. Pour cela, nous avons utilisé le fichier fédéral et celui de l’Insee que nous a fourni l’URI Bretagne (ndlr. l’Union régionale interprofessionnelle). Dans 31 d’entre elles, le tract fédéral de quatre pages a été largement diffusé par des militants du syndicat (animateurs de secteur local ou de branche) et / ou par l’interprofessionnel. Cela a été fait aux alentours de midi pour toucher à la fois les équipes du matin et celles de l’après-midi. Cela a permis de nouer des contacts non négligeables. D’ailleurs deux réunions d’information sont déjà prévues à destination des salariés de l’entreprise Axilone implantée sur les sites d’Auray et de Guidel. Dans l’entreprise Merkel située à Auray, c’est une section syndicale de 15 adhérents que nous avons créée de toute pièce.

Comment avez-vous abordé la question des adhérents isolés ?
J.L.N. : Nous leur avons écrit un courrier spécifique et joint plusieurs exemplaires du tract fédéral de quatre pages. Ainsi des contacts ont été renoués.

Avez-vous travaillé avec les structures interprofessionnelles ?
J.L.N. : Le syndicat Bretagne a rencontré les secrétaires des quatre Unions départementales (ndlr. Côtes d’Armor, Morbihan, Ille-et-Vilaine, et Finistère) afin de présenter nos réalités et expliquer notre démarche. Chaque Union a reçu un courrier et un exemplaire du tract fédéral. Les structures interprofessionnelles nous ont aidés à organiser des distributions de tracts, notamment à Vitré ou en Ille-et-Vilaine. Par ailleurs, elles nous aident à entrer en contact avec des salariés qui ont des liens familiaux ou amicaux avec des adhérents de la CFDT.

Comment envisagez-vous les prochains mois ?
J.L.N. : Nous voulons maintenant cibler des entreprises de moins de 50 salariés pour encore diffuser le tract fédéral. Cet accord peut clairement nous aider à redynamiser certaines sections syndicales d’entreprise, à recréer des liens, et ainsi développer la CFDT pour un meilleur rapport de force en faveur des salariés. Je ne doute pas que l’investissement des équipes syndicales paiera et se traduira par des résultats probants.

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