Après la fusion des groupes Goodyear et Dunlop en 2003, les services des deux sièges parisiens avaient été regroupés. Aujourd’hui, la direction souhaite « réorganiser » le siège social.
En clair, il s’agit de supprimer plusieurs dizaines de postes de travail, puisque 53 salariés risquent d’être licenciés si le Plan de Sauvegarde de l’Emploi ne peut répondre aux situations individuelles. Aussi pour ne pas en rester à la seule gestion de la casse humaine, la FCE-CFDT veut que soit mise en place une véritable démarche de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. C’est lors des deux réunions du Comité central d’entreprise, en mai et en juin, que la direction annonçait son objectif de « redressement de l’activité et de sauvegarde de la compétitivité » dans un contexte de hausse du prix des matières premières et de relations tendues entre constructeurs automobiles et équipementiers, et mettait en avant la réorganisation du siège social.