La nature et la circulation de l’information ont été au cœur des débats du Comité national de la branche (CNB) Caoutchouc des 20 et 21 juin. Note sectorielle et développement ont complété le menu.
Les membres du Comité national de la branche (CNB Caoutchouc, réunis les 20 et 21 juin, ont consulté les articles parus au cours de l’année écoulée dans la presse fédérale sur leur activité. Ils ont constaté que les préoccupations majeures du secteur s’y retrouvaient bien, notamment dans Syndicalisme Hebdo Chimie Energie. Pour autant, à y regarder de plus près, la diffusion de l’information par les militants en direction des adhérents ne semble pas une pratique systématique. Et les informations relatant la vie syndicale des sections au quotidien ne se retrouvent pas, ou peu, dans CFDT Magazine Chimie Energie notamment.
Entre les sections ou les différentes liaisons d’entreprise dispersées sur tout le territoire, les informations ne circulent qu’avec parcimonie. Aussi, le rédacteur fédéral ne peut-il rapporter dans les colonnes de l’hebdomadaire ou du mensuel que les situations et les événements dont il a connaissance. Le CNB a donc décidé de mettre en place un dispositif régulier d’information entre ses membres. Le système est opérationnel depuis fin juin. Un point de fonctionnement sera fait en octobre prochain.
Par ailleurs, le CNB a pris connaissance du contenu de la note sectorielle qui sera présentée en septembre aux membres du Comité directeur fédéral (CDF). Après une première note rédigée en 1997, cette nouvelle rédaction se veut plus complète. Elle traite dans les détails des situations industrielles et économiques présentes, mais aussi à venir. Et aborde aussi les questions liées à l’emploi, à la syndicalisation, et à la politique revendicative. Destinée aux membres du CDF comme aux syndicats Chimie Energie, elle sera pour les membres du CNB un outil dynamique de référence pour l’action. Elle devra être tenue à jour régulièrement.
Côté développement, les membres du CNB ont dit leurs initiatives, leurs réussites, leurs difficultés, mais aussi et surtout leur envie de faire. Pour Jean-Clau de Nédélec, animateur du secteur Développement de la fédération, cette envie, que l’on soit responsable d’une liaison ou d’une branche territoriale, passe par une phase de diagnostic de la cible où l’on souhaite se développer, et des moyens dont on dispose. Une envie qu’il faut aussi (mais faut-il le rappeler ?) partager avec les syndicats concernés.