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PSA et Michelin réduisent fortement leurs effectifs

Au moment où se tient en France le mondial de l’automobile, les inquiétudes se ravivent pour cette activité de plus en plus mondialisée. A quelques heures d’intervalle seulement, PSA Peugeot Citroën et Michelin viennent en effet d’annoncer des réductions d’effectifs importantes.

Au moment où se tient en France le mondial de l’automobile, les inquiétudes se ravivent pour cette activité de plus en plus mondialisée. A quelques heures d’intervalle seulement, PSA Peugeot Citroën et Michelin viennent en effet d’annoncer des réductions d’effectifs importantes.

Pour la direction de PSA, le retour à une meilleure santé financière ne peut se faire qu’en supprimant près de 8 000 emplois en France sur les 10 000 qui seront supprimés en Europe. « Ce seront les salariés titulaires des contrats les plus précaires qui seront touchés. » Comme si la perte d’emploi était sans conséquences pour les intéressés quand la précarité leur est déjà quotidienne ! A l’annonce de ces mesures, la FCE-CFDT s’interroge sur le devenir de La Société des Polymères Barre Thomas (ex-CF. Gomma) qui dépend à 90 % des commandes de PSA. L’initiative prise par la FCE et la FGMM-CFDT d’organiser en février prochain une journée de réflexion sur l’avenir de la filière automobile, arrive à point nommé.

Chez Michelin, dont l’avenir est aussi lié pour bonne part à celui de l’automobile, on annonce « qu’il faut produire mieux, voire davantage, avec moins de personnel ». La productivité est à l’ordre du jour et le nouveau gérant est explicite. « C’est à ce prix que l’activité peut se maintenir en France et en Europe. » Et d’afficher les moyens retenus : « Il y aura pour le groupe, au niveau mondial, quelques 20 000 départs en retraite. La moitié d’entre eux, réalisée en Europe, ne sera remplacée qu’en partie. ». Interrogée sur la recherche, la direction affirme que l’essentiel restera basé à Clermont-Ferrand, aux Etats-Unis et au Japon. Quant à l’avenir des sites de production en Europe, elle répond qu’il sera assuré seulement si les gains de productivité sont atteints. Et d’ajouter que « des réorganisations restent possibles, telle l’opération réalisée entre Joué-les-Tours et Poitiers », site aujourd’hui quasiment fermé.

Pour la FCE, s’il ne fait pas de doute que l’automobile a encore un avenir, la question du devenir des usines de montage des constructeurs et celui des entreprises de sous-traitance est cependant posée. En de nombreux endroits, des restructurations sont en cours. Et il y va de l’avenir des salariés. Les entreprises ne pourront faire plus longtemps l’impasse sur la mise en place d’une véritable politique prévisionnelle de l’emploi.

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