Le comité national de la branche (CNB) Pétrole s’est réuni les 3 et 4 octobre derniers. Différents points étaient à l’ordre du jour. Pour commencer, les dernières élections des représentants des salariés et des retraités de la convention collective du Pétrole pour gréer les différentes instances de la mutuelle de branche, la Mip. Malgré des difficultés d’organisation liées au principe de candidatures individuelles, la CFDT y progresse de façon significative. Cependant, elle reste préoccupée de l’avenir de cette mutuelle, certains groupes pétroliers préférant négocier avec des prestataires extérieurs des contrats de prévoyance et des complémentaires santé. Dans la branche du Négoce pétrolier, une cartographie des métiers est en cours de réalisation. Mais des difficultés apparaissent quant au périmètre exact des entreprises concernées par cette convention collective. Le CNB a convenu de redoubler d’efforts pour identifier et structurer les militants isolés dans ces PME/TPE.
Le CNB a aussi commencé à préparer la prochaine négociation annuelle sur les salaires mini de branche, en prenant conscience des disparités entre la santé économique et financière des principaux groupes pétroliers (Total, Exxon, Shell et BP) et des plus petites entreprises. Il a par ailleurs évoqué les difficultés de mise en œuvre dans les entreprises, de l’accord de branche sur la formation tout au long de la vie, notamment quant aux possibilités ouvertes du Droit individuel à la Formation (Dif) sur le temps de travail.
Enfin, le CNB a largement commenté les récentes déclarations gouvernementales sur les biocarburants. Il s’interroge sur la pertinence, en termes de capacité de production, de la généralisation de ces carburants de substitution. Le CNB a décidé de constituer un groupe de travail pour permettre à la FCE-CFDT de faire des propositions sur les carburants alternatifs, dans un souci de concilier impératifs environnementaux, raréfaction des énergies fossiles, et avenir de l’emploi dans l’industrie du raffinage.
