Au terme de la négociation sur les salaires minima de la branche Caoutchouc, force est de constater qu’il n’y aura pas d’accord.
Pourtant, après la revendication intersyndicale de mars 2006 qualifiée d’irréaliste par les employeurs, la FCE-CFDT aura tout fait pour débloquer la situation.
Jusqu’à se dire prête pour la mise en place de nouvelles dispositions en matière de calcul de la prime d’ancienneté, à la condition toutefois qu’elles s’accompagnent d’une augmentation conséquente des salaires les plus bas. Notamment une valeur du cœfficient 130 bien au-dessus du Smic et une revalorisation conséquente de la valeur du point. Mais la chambre patronale est restée sourde à ces demandes, et a préféré la provocation en ne proposant que le Smic pour valeur du coefficient 130 et une revalorisation de seulement 0,55 % de la valeur du point !
Dire qu’il aura fallu trois rencontres paritaires pour en arriver là… Le dernier accord sur les salaires minima remonte maintenant au mois de mars 2005. Et depuis, six cœfficients ont déjà vu leur valeur passer en-dessous du Smic. Triste record !
