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Au revoir 2006, bonjour 2007 !

Souhaitons et agissons pour que cette année nouvelle soit un meilleur cru en matière sociale que l’année précédente. Si le taux de chômage a baissé de 10 % en 2006, la pauvreté a fortement augmenté. Certaines catégories sociales connaissent une des plus fortes dégradations de vie jamais connue à ce jour...

Souhaitons et agissons pour que cette année nouvelle soit un meilleur cru en matière sociale que l’année précédente. Si le taux de chômage a baissé de 10 % en 2006, la pauvreté a fortement augmenté. Certaines catégories sociales connaissent une des plus fortes dégradations de vie jamais connue à ce jour. Les nouvelles générations ne sont plus assurées d’avoir une vie qui progresse, comme cela était le cas de leurs parents et grands-parents. Des dettes sociales abyssales, l’éclatement du corps social, et un risque de communautarisme avec le « tout sécuritaire », pèsent sur elles. Bref, une société bien malade ! Dans le même temps, la bourse s’envole et les grandes entreprises du CAC 40 battent des records en redistribuant à leurs actionnaires de très bons dividendes. La question du partage des gains de productivité est ainsi posée avec acuité. Ces vingt dernières années, le curseur de la redistribution est de moins en moins en faveur des salaires. Cette situation pourra-t-elle alors encore durer longtemps ?

Notre pays est en pleine campagne présidentielle. Les citoyens entendent comme un vieux disque rayé « Travailler plus, pour gagner plus ! ». Mais de qui se moque-t-on ? Ceux qui ont des emplois précaires, qui travaillent deux heures par-ci, deux heures par-là, aimeraient certes pouvoir travailler plus pour gagner plus. Dans le même temps, les seniors sont extraits des entreprises par des cessations d’activité attractives, sans permettre pour autant à des jeunes d’entrer dans le monde du travail. Au-delà des slogans, pour la CFDT, le plein emploi, qui n’est pas contradictoire avec une politique des salaires forte, est l’un des objectifs principaux à atteindre au travers notamment de la sécurisation des parcours professionnels.

Le marché de l’emploi se morcelle de façon anarchique et chaotique. A force de centrer leur activité sur le cœur de métier, les entrepreneurs ont fabriqué une cascade de sous-traitance, dont on ne sait où elle va s’arrêter. Ceci provoque dumping social, détérioration des conditions de travail, et externalisation du risque.

Notre fédération l’a compris depuis longtemps. Nombre d’entreprises des industries de la plasturgie, du verre et du caoutchouc sont en effet dans la tourmente du fait de la régression du marché de l’automobile. Pour préparer des alternatives, notre fédération organise à Paris le 6 février prochain, en coopération avec celles de la FGMM et d’Hacuitex, un colloque sur les donneurs d’ordre et la sous-traitance dans la filière automobile.

La France, comme la plupart des pays européens, est à la croisée des chemins où des options politiques sont à prendre pour l’avenir. Ignorer les évolutions économiques, c’est rater le train de la modernisation de notre pays en matière de recherche et d’innovation. Qui plus est, la démocratie participative impose des organisations syndicales fortes et de masse. La FCE-CFDT contribuera au débat tout au long de cette année ponctuée d’échéances électorales importantes. Pour être actifs et créatifs, souhaitons-nous une bonne année revendicative et d’adhésions, gages d’avancées sociales majeures !

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