Ce 8 mars 2025, Journée internationale des droits des femmes, célèbre un triple anniversaire marquant des avancées majeures pour l’égalité : les 80 ans du premier vote des femmes en France, les 50 ans de la loi Veil autorisant l’IVG, et les 60 ans de l’autonomie financière des femmes, avec la possibilité d’ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de leur mari. Trois dates symboles d’une conquête longue et difficile qui
résonnent avec les combats actuels portés par la Fédération Chimie Énergie et Cfdt’elles, son réseau de femmes engagées.
80 ans du premier vote des femmes : Une conquête tardive mais essentielle
Le 21 avril 1944, le général de Gaulle signe, à Alger, l’ordonnance qui accorde enfin le droit de vote aux femmes françaises. Un droit exercé pour la première fois aux élections municipales du 29 avril 1945. Ce fut une reconnaissance tardive, la France ayant été l’un des derniers pays européens à l’accorder, mais un pas décisif vers la participation des femmes à la vie politique et démocratique.
60 ans d’indépendance financière : Les femmes n’ont plus besoin d’autorisation
Grâce à la loi du 13 juillet 1965, votée par le Parlement, les femmes mariées peuvent ouvrir un compte bancaire en leur nom, gérer leurs biens propres et travailler sans le consentement de leur mari. Une avancée fondamentale qui a contribué à leur émancipation économique et sociale. En revanche, il leur faudra attendre le 22 décembre 1972 pour que soit inscrit dans le code du Travail le principe de l’égale rémunération des femmes et des hommes.
50 ans de la loi Veil : Un combat pour la liberté et la dignité
Le 17 janvier 1975, la loi Veil, défendue par la ministre de la Santé Simone Veil, grande figure du combat pour les droits des femmes, légalise l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en France. Cette loi, ardemment débattue et farouchement contestée à l’époque, a changé la vie de millions de femmes, en leur permettant de disposer librement de leur corps et de choisir leur maternité. Elle marque un tournant décisif dans la reconnaissance des droits reproductifs des femmes.
Cinquante ans plus tard, la protection de ce droit reste un enjeu majeur face aux menaces et aux régressions observées dans plusieurs pays.
La Fédération Chimie Énergie et Cfdt’Elles : Des engagements concrets pour l’égalité
Aujourd’hui, ces batailles se poursuivent avec force. La FCE-CFDT, avec son réseau Cfdt’elles, milite pour l’égalité professionnelle, une meilleure prise en charge de la santé au travail des femmes, la reconnaissance de leurs compétences, et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail.
Par ses actions, ce réseau contribue à faire avancer les droits des salariées et à déconstruire les inégalités persistantes. Plus globalement, la Fédération Chimie Énergie, présente dans les branches des métiers souvent masculinisés, s’investit pour une meilleure mixité et pour garantir des conditions de travail justes et équitables pour toutes et tous.
Un 8 mars pour se souvenir, mais surtout pour agir
Si ces anniversaires rappellent les avancées historiques obtenues de haute lutte, ils sont aussi un appel à la vigilance et à l’action. Les inégalités salariales persistent, les violences sexistes restent un fléau, et la parité politique est encore loin d’être acquise. Ce 8 mars 2025 est l’occasion de célébrer le chemin parcouru, mais surtout de réaffirmer l’engagement collectif pour une société plus juste et plus égalitaire.
Les combats menés par Cfdt’elles et la Fédération Chimie Énergie de la CFDT montrent que le syndicalisme joue un rôle essentiel dans la transformation du monde du travail et dans l’obtention de nouveaux droits. En ce 8 mars, rendons hommage aux militantes et militants qui, jour après jour, construisent un avenir où l’égalité entre les femmes et les hommes ne sera plus un combat, mais une réalité.