CONTRE L’INJUSTICE !
a rétrospective de l’année 2022 au plan international est brutale. La liberté et la survie de plusieurs peuples sont violemment remises en cause par des régimes totalitaires. En Ethiopie, au Myanmar, à Haïti, au Mozambique ou encore au Yémen où la guerre qui sévit est considérée par l’ONU comme la pire catastrophe humanitaire au monde. En Afghanistan, où les talibans musèlent les femmes dans une misogynie sans limite, sans oublier la Syrie où plus de 11 millions de personnes ont dû fuir leur foyer.
Plus près de nous, aux portes de l’Europe, l’Ukraine, elle, subit depuis 10 mois, la folie du président russe. Le bilan humain des attaques menées est dramatique tant en victimes qu’en nombre de réfugiés. Cette guerre autoproclamée « opération militaire spéciale » a généré une solidarité européenne et américaine sans précédent depuis la 2nd Guerre Mondiale. Cette solidarité est gage de la résistance que peut opposer l’Ukraine à la Russie. Au 306e jour du conflit, le chef de la diplomatie ukrainienne envisage une issue pacifique en organisant un sommet pour la paix supervisé par l’ONU, à la fin février, si Moscou accepte d’être poursuivie pour crimes de guerre devant un tribunal international.
Les conséquences de ce conflit se répercuteront encore en 2023 sur l’ensemble de la planète. Les crises des énergies – gaz, pétrole-, des matières premières – céréales, engrais en sont des exemples. Depuis le début du conflit, les pays européens font face simultanément à une inflation et une réduction de leur croissance avec des conséquences dramatiques pour les populations les plus fragiles.
C’est dans ce contexte que le Président Macron a décidé une réforme paramétrique des retraites avec pour seule ambition de faire des économies en repoussant l’âge de départ à 64 ans. Une réforme injuste que la CFDT n’accepte pas et contre laquelle nous appelons, avec l’ensemble des organisations syndicales et de jeunesses, à nous mobiliser le 19 janvier.
Pour la FCE-CFDT, une réforme porteuse de plus de justice sociale, en particulier pour les femmes et les salariés ayant commencés à travailler très jeunes est possible, comme nous le revendiquons et le proposons depuis des années dans un système universel. C’est unis et solidaires, avec une mobilisation forte des salariés partout, dans les entreprises et dans la fonction publique que nous devons faire entendre notre refus de la réforme du gouvernement et obtenir le retrait de ce projet !
