Le 15 décembre dernier, dans un contexte inflationniste proche de 2,8 %, les négociations salariales de branche (NAO) ont abouti à l’augmentation de 2,6 % de la valeur du point, le portant à 8,58 €.
Pour obtenir ce résultat, la FCE-CFDT a argumenté sur :
– L’attractivité de la branche
– La revalorisation des salaires à la hauteur des investissements des salariés et de leur contribution à la bonne performance des industries chimiques
– L’importance de ne plus avoir de coefficients en dessous du Smic
– La contribution à l’amélioration du pouvoir d’achat
– La compensation de la hausse des énergies, dont les carburants, exclus du calcul de l’inflation
En signant cet accord, la FCE-CFDT maintient le pouvoir d’achat des salariés, en particulier de ceux qui ont les coefficients les plus bas.
Lors de cette même journée, la délégation CFDT a fait entendre ses priorités, maintenant inscrites à l’agenda social de la branche. Les thèmes suivants seront portés aux ordres du jour des différentes réunions paritaires prévues en 2022 :
– Frais de santé
– Structure salariale
– Santé, sécurité, sûreté, dont les négociations sont ouvertes depuis octobre 2020
– Prévoyance
– Transformation du Pei-Percoi
– Handicap
– Bac +3 et +4, non reconnus dans la grille de classification
– Activité partielle
– NAO
A l’aube de cette année qui s’annonce riche en négociations, la FCE-CFDT tiendra ses promesses et pèsera de tout son poids pour faire entendre la voix des salariés, améliorer leurs conditions de travail, et faire progresser leur rémunération.