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1er mai, tous concernés

Après un premier mai unitaire et exceptionnel en 2009, le millésime 2010 doit s’inscrire dans la continuité et avoir un niveau de mobilisation comparable...

Après un premier mai unitaire et exceptionnel en 2009, le millésime 2010 doit s’inscrire dans la continuité et avoir un niveau de mobilisation comparable. La fête du travail est, et doit rester, un temps fort dans l’action syndicale.

La fête du travail et des travailleurs est commémorée par un jour férié chômé le 1er mai dans de nombreux pays. Elle rappelle les luttes des hommes et des femmes, parfois aux dépens de leur vie ou de leur liberté, pour l’obtention de nouveaux droits et la défense des intérêts des salariés.

Aujourd’hui, dans un contexte de crise où l’emploi est mis à rude épreuve, où les inégalités se développent, où de nombreux salariés sont touchés, il nous faut montrer notre capacité à mobiliser. L’action syndicale quotidienne se situe d’abord dans les entreprises. Elle se caractérise aussi par des temps forts plus larges, des manifestations, des rassemblements ou des défilés. Le 1er mai est, et doit rester, emblématique. L’intersyndicale à cinq organisations syndicales, qui dure maintenant depuis plus de quinze mois, est un signe fort. Elle répond aux attentes des salariés sur leur volonté d’unité syndicale. Les revendications sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites sont des sujets qui préoccupent les salariés. Les manifestations du 23 mars ont été une bonne démonstration du mécontentement des salariés. Le 1er mai 2010 doit être considéré comme une étape nécessaire dans notre stratégie pour faire progresser nos revendications.

Les réactions du patronat et du gouvernement ne sont actuellement pas à la hauteur des enjeux sociaux. Nous ne pouvons pas accepter que les écarts continuent de se creuser. Les dernières statistiques le font apparaitre, les pauvres gagnent de moins en moins alors que les revenus des plus aisés continuent à augmenter. Le maintien du bouclier fiscal, la défiscalisation des heures supplémentaires, les allègements de charge sans contrepartie sont autant d’exemples qui ne vont pas dans le sens de l’intérêt des salariés, et encore moins dans celui de ceux qui ont perdu leur emploi.

Il est important que le mouvement syndical en général, et la CFDT en particulier, réaffirme ses priorités sur l’emploi, le pouvoir d’achat et la vie au travail. La solidarité, la lutte contre les inégalités, la lutte contre toutes les formes de discrimination, qu’elles soient internationales ou nationales, sont des valeurs essentielles qui conduisent notre action.

Ce 1er mai est l’occasion, pour tous les salariés, et en particulier ceux des petites entreprises, de faire entendre leur voix. Nous sommes tous concernés !

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