En 1994, la FCE-CFDT et le patronat de l’industrie pharmaceutique (alors dénommé SNIP) frappaient un grand coup. Ils signaient un triptyque d’accords sans précédent : classifications à critères classant / formation professionnelle continue / gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

Ce dernier accord, même si la plupart des laboratoires ne l’ont pas suffisamment utilisé, a permis de développer la validation des acquis de l’expérience ou VAE, et les certificats de qualification professionnelle ou CQP, sorte de diplômes de branche en production ou chez les délégués pharmaceutiques. L’Observatoire des métiers, créé à cette occasion, a permis de nombreux travaux utiles pour l’anticipation des évolutions de la branche professionnelle et de ses métiers. L’étude, présentée à l’occasion des 10 années de l’Observatoire devant le secrétaire d’Etat à l’insertion des jeunes et le Commissaire au Plan, avance de nouveaux scénarios et donne de nouveaux enseignements pour la décennie prochaine. Le bilan serait donc tout à fait positif, si cet outil de branche fonctionnait vraiment de manière paritaire dans ses choix et non seulement dans le suivi des travaux menés. La FCE a demandé au LEEM (Les Entreprises du Médicament) de faire dès maintenant ce pas décisif.